Washoku, la cuisine traditionnelle japonaise

Washoku, la cuisine traditionnelle japonaise

Vous connaissez mon obsession et ma passion pour la cuisine Japonaise. C’est de la faute à mon mari. C’est lui qui m’a fait connaître cette cuisine lorsque nous vivions à Paris, dans ce qui semble être une autre vie aujourd’hui 😉

Washoku est écrit par Elizabeth Andoh. Une Américaine qui vit au Japon depuis des décennies, qui s’est mariée à un Japonais et a donc tout appris sur place. Elle est une institution à Tokyo, où elle donne des cours de cuisine japonaise en Anglais dans son école A Taste Of Culture (vous vous doutez que le jour où nous irons à Tokyo, je DOIS aller y suivre un de ses cours).

Pour moi (et ce n’est que mon humble opinion), ce livre est un chef-d’oeuvre. Il est indispensable pour toute personne s’intéressant aux racines de la cuisine japonaise et à son essence même. Ce livre est fait pour vous.

Il contient environ 140 recettes, chacune ayant quelques conseils en plus, comment harmoniser le repas par rapport à la recette. De plus, les photos sont vraiment somptueuses.

Ce livre a gagné plusieurs prix.

J’aurais aimé que ce livre soit disponible en français, mais malheureusement ce n’est pas le cas. Cependant, il est facilement compréhensible mais c’est vrai qu’il faut quand même avoir les bases de notion d’anglais, évidemment.

Mais qu’est-ce que c’est, « washoku » ?

En Japonais, « washoku » désigne la cuisine purement traditionnelle du Japon; cela signifie littéralement « l’harmonie de la nourriture », mais c’est tout une philosophie.
Elizabeth Andoh en dit « [washoku] est une façon de penser à propos de ce que l’on mange et comment cela nous nourrit. Le terme décrit aussi bien une philosophie culinaire que la façon simple et nutritionnellement équilibrée de la préparer dans cet esprit.« 

Les cinq principes du Washoku

On oppose le terme « washoku » au terme « yoshoku » qui, lui, désigne les plats inspirés de la cuisine occidentale. Les principes du washoku décrivent « comment réussir à cuisiner des plats avec un équilibre nutritionnel et une harmonie esthétique pour les repas ».

Les cinq principes sont les suivants: The five principles of washoku are:

  1. Cinq couleurs (go shiki): chaque plat devrait inclure des aliments de couleur rouge, jaune, vert, noir (les couleurs très foncées comme celle de l’aubergine ou encore des champignons comptent comme étant du noir) et blanc. Cela assure un équilibre nutritionnel en vitamines et minéraux dans le repas.
  2. Cinq goûts (go mi): cela fait référence à l’équilibre des saveurs (salé, acide, sucré, amer et épicé) afin d’assurer que le palais soit « agréablement stimulé sans être pour autant submergé ».
  3. Cinq préparations (go hō): chaque plat devrait utiliser plusieurs méthodes de cuisson, (comme le mijotage, la vapeur, la grillade etc) afin d’éviter uner surconsommation de sel, de sucre et de gras (et donc de consommer trop de calories)
  4. Cinq sens (go kan): cela conseil le cuisinier de prendre soin non seulement du goût mais également des quatre autres sens (la vue, le son, l’odeur et le toucher *la texture, en l’occurrence*).
  5. Cinq perspectives (go kan mon): ces règles sont plus abastraites. Elles nous enseignent à toujours penser aux personnes impliquées dans la culture, l’élevage et la récolte de ce que nous mangeons. Mais aussi de ne pas oublier d’être reconnaissant pour la (ou les) personne ayant préparé le repas.

Evidemment, d’autres pays asiatiques appliquent également ce genre de principes dans leur culture.

Elizabeth Andoh nous donne également des conseils sur comment appliquer cela à la maison: choisir la nourriture de saison, si possible locale et qui vient de la terre comme de la mer. Cela doit également être attractif pour tous nos sens. Ca sonne très « actuel » n’est-ce pas ? 😉

Je ne copierai pas tout le livre ici, je vous conseille donc de l’apprécier par vous-même.

Adorant la cuisine japonaise et aimant réellement savoir le pourquoi du comment, ce livre est vraiment un must-have .



8 thoughts on “Washoku, la cuisine traditionnelle japonaise”

  • salut,
    Je me suis acheté ce bouquin suite à tes conseil et personnellement je ne suis pas aussi emballé.

    Je trouve la maquette fort chargé et pas evident à lire et je trouve qu’il y a peu de photo.

    Je l’ai survolé qu’une fois.Par contre question poids on est pas volé du tout.

    Personnellement je prefères les bouqins avec beaucoup plus de photo et de recette mais là je trouve qu’on ne voit pas assez quand c’est une recette ou du blabla il faut vraiment le lire en entier je pense.

    • Coucou Mr Pomme.

      Merci d’avoir suivi mes conseils. En effet: c’est un livre qui nous expose toute une façon de cuisiner, il faut le lire dans son intégralité (ou au fil des recettes car souvent une recette nous ramène à une autre etc).
      En effet, les photos sont peu nombreuses mais très belles. J’aime aussi les livres avec photos, mais trop de photos tue le livre en lui-même (à mon avis). Il y a énormément de recettes, et j’aime le fait qu’elles soient toujours accompagnées d’un « blabla ».

      J’espère qu’au fil de la lecture et de la découverte, tu regretteras moins cet achat.

  • j’ai lu un peu mieux dans le train et c’et smoins pire que ce que je m’y attendais au premier survol .

    Mais peut etre que je suis trop formaté livre de cuisine qu’on toruve ici en français qui n’ont pas du tout la mêm présentation.

    Je vous ferait part de mes tests de recette

  • Ben même en France, tous les livres ne se ressemblent pas. Et je dirai: heureuseument 🙂
    Je préfère un livre avec peu de photos mais dont elles sont bien reprensentatrices des plats proposés, qu’un livre pleins de photos dont je me rends compte que cela ne correspond pas pour la moitié aux recettes.
    Mais c’est personnel (et comme je disais: j’aime beaucoup les livres avec de belles photos).

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